Grégoire serait-il une Cendrillon des temps modernes ? Le ramdam autour de son premier single nous pousse à le croire. Car si son succès ressemble à un conte de fée, la vie du chanteur a souvent manqué de magie.
Grégoire Boissenot a grandi à Senlis, en région parisienne. Avec une mère prof de maths et un père ingénieur, la logique le prédestinait à une carrière scientifique. Raté. L’enfant est mauvais élève, timide et fragilisé par le divorce de ses parents. Il se réfugie dans la musique. Son frère ainé lui apprend le piano et les tubes des Beatles. A huit ans, il découvre une vidéo du groupe : c’est décidé, il sera chanteur. Il imite Jean-Jacques Goldman, Jacques Brel, Elton John ou David Bowie. Mais entre le rêve et la réalité il y a un pas. Grégoire s’assure une licence de Langues Etrangères Appliquées, au cas où... Vient alors le temps des galères. Il perd son premier frère dans un accident de voiture ; puis, en 2007, le second se suicide. Grégoire en est profondément touché et se lance dans l’écriture de Toi+Moi, où il s’adresse à son frère disparu. Pour gagner sa vie, le futur chanteur multiplie les petits boulots. Le jour, il est barman, vendeur ou encore vitrier ; la nuit, il compose pendant des heures dans une chambre de bonne ou au fond d’un squat.
Grégoire crève la faim, mais continue à croire en ses rêves, en son destin – pour ne pas dire en « lui » ! Pour se lancer dans la musique, le chanteur tente de passer par les coulisses. Lors d’un stage chez Universal, il propose ses chansons à un talent scout, en charge du recrutement des nouveaux artistes du label. Non. Un refus qui ne décourage pas Grégoire. En 2007, il envoie la maquette de Toi+Moi au site MyMajorCompany ; premier label communautaire qui fait des internautes d’aujourd’hui les producteurs de demain. Grâce aux dons de 347 mécènes virtuels, il est le premier chanteur à sortir un single via ce type de production. Ironie de la vie : le site est en contrat avec Warner music, qui lui assure la promo. Dès lors écartés de la production du prochain album, les 347 découvreurs de Grégoire ne l'auront accompagné que le temps d'un unique CD.
Aujourd’hui, avec sa gueule d’amour et sa barbe de deux jours, il joue la carte du sentimentalisme, entre romantisme et fraternité. Après Toi+Moi il sort Rue des étoiles et Ta main. Cette année, les NRJ Music Awards ont récompensé le jeune premier dans la catégorie « Révélation française de l’année ». Finalement l’avis du public… ça peut donner !
Grégoire Boissenot a grandi à Senlis, en région parisienne. Avec une mère prof de maths et un père ingénieur, la logique le prédestinait à une carrière scientifique. Raté. L’enfant est mauvais élève, timide et fragilisé par le divorce de ses parents. Il se réfugie dans la musique. Son frère ainé lui apprend le piano et les tubes des Beatles. A huit ans, il découvre une vidéo du groupe : c’est décidé, il sera chanteur. Il imite Jean-Jacques Goldman, Jacques Brel, Elton John ou David Bowie. Mais entre le rêve et la réalité il y a un pas. Grégoire s’assure une licence de Langues Etrangères Appliquées, au cas où... Vient alors le temps des galères. Il perd son premier frère dans un accident de voiture ; puis, en 2007, le second se suicide. Grégoire en est profondément touché et se lance dans l’écriture de Toi+Moi, où il s’adresse à son frère disparu. Pour gagner sa vie, le futur chanteur multiplie les petits boulots. Le jour, il est barman, vendeur ou encore vitrier ; la nuit, il compose pendant des heures dans une chambre de bonne ou au fond d’un squat.
Grégoire crève la faim, mais continue à croire en ses rêves, en son destin – pour ne pas dire en « lui » ! Pour se lancer dans la musique, le chanteur tente de passer par les coulisses. Lors d’un stage chez Universal, il propose ses chansons à un talent scout, en charge du recrutement des nouveaux artistes du label. Non. Un refus qui ne décourage pas Grégoire. En 2007, il envoie la maquette de Toi+Moi au site MyMajorCompany ; premier label communautaire qui fait des internautes d’aujourd’hui les producteurs de demain. Grâce aux dons de 347 mécènes virtuels, il est le premier chanteur à sortir un single via ce type de production. Ironie de la vie : le site est en contrat avec Warner music, qui lui assure la promo. Dès lors écartés de la production du prochain album, les 347 découvreurs de Grégoire ne l'auront accompagné que le temps d'un unique CD.
Aujourd’hui, avec sa gueule d’amour et sa barbe de deux jours, il joue la carte du sentimentalisme, entre romantisme et fraternité. Après Toi+Moi il sort Rue des étoiles et Ta main. Cette année, les NRJ Music Awards ont récompensé le jeune premier dans la catégorie « Révélation française de l’année ». Finalement l’avis du public… ça peut donner !
Publié sur AlloMusic
3 commentaires:
salut jae fait un expose sur toi car je t adoreeeeeeeeeeeee
C'est navrant.......la musique en France est tombée bien bas. Un artiste qui dit avoir 300 chansons et qui place à la clair fontaine sur son 1 er album,
qui loupe ses études perturbé par le divorce de ses parents (bac +3), qui écrit "toi + moi pour son frère disparu" en rencontrant successivement une blonde, un clochard, et un homme d' affaire...
Un vrai disque d' or.
Clairement Grégoire on aime... ou pas! Reste que si le vécu d'un artiste, ou de n'importe qu'elle indvidu, attise la curiosité, cela ne doit pas pour autant interférer sur le jugement de son travail musical. Grégoire aurait pu louper ses études, écrire une chanson en hommage à son frère et que ce soit brillantissime. On trouverait même cela remarquable. Je ne dirais qu'une seule chose: le talent ne s'invente pas! Et puis il existe encore de belles choses en France...
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