Depuis sept ans Les Monologues du vagin foulent les planches des théâtres parisiens. Les distributions se succèdent et les salles ne désemplissent pas. La raison d’un tel succès : une pièce subtile et drôle qui nous fait entrer dans la part la plus intime de la féminité : le vagin.
Pourtant, parler du vagin n’est pas une mince affaire. La pièce s’ouvre sur un ballet de petits noms jetés à la volée : « chatounette », « foufoune », « minette »… C’est un fait : le « vagin » est tabou. Alors, en citant le mot 123 fois dans sa pièce, Eve Ensler fait tomber les masques. Si bien qu’à la fin, ce terme ne choque plus. D’ailleurs à la sortie, les spectateurs sont changés : un sujet brûlant qui rend les femmes un peu plus fières et les hommes un peu plus sensibles. Alors, une question se pose : que sont donc ces monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ?
Les Monologues du vagin, ce sont d’abord trois femmes qui, tour à tour, dans une poursuite de lumière, prêtent leur corps et leur voix à d’autres femmes de tous âges, nationalités et confessions religieuses. Des premières menstruations aux séances tant redoutées chez le gynéco, elles se livrent sans détour. Fantasmes, craintes et frustrations les plus intimes sont portés sur scène avec justesse, pour une célébration touchante et drôle de la sexualité féminine. Mais la féministe américaine Eve Ensler ne cherche pas seulement à faire rire. Sous la légèreté du texte se cache un sérieux saisissant. Parler du vagin, c’est d’abord appréhender l’anatomie et les plaisirs féminins. Mais c’est également aborder les questions du viol et de l’excision. Des sujets graves qui restituent à la gent féminine une part de leur féminité souillée.
Dans un délicieux mélange de sérieux et de drôlerie, la pièce invite à une approche subtile et attendrissante de la jouissance d’être femme, amante et mère. Portée au théâtre Michel jusqu’au 4 janvier 2009 avec une distribution inédite : Claire Nadeau, Emmanuelle Boidron et Micheline Dax. Trois générations de femmes qui incarnent l’universalité du propos. Trente ans après la révolution de sexuelle, elles parlent librement mais sans obscénité de cette part d’elles-mêmes qui constitue leur essence. Liberté de ton, finesse et regards complices : les comédiennes usent brillamment de leur personnalité artistique. Un clin d’œil tout particulier à Micheline Dax qui, à 84 ans, offre un jeu d’une tendresse infinie et dans la bouche de qui le mot « vagin » résonne comme une caresse. Un spectacle démystifiant pour un hymne à la femme des plus symboliques.
Pourtant, parler du vagin n’est pas une mince affaire. La pièce s’ouvre sur un ballet de petits noms jetés à la volée : « chatounette », « foufoune », « minette »… C’est un fait : le « vagin » est tabou. Alors, en citant le mot 123 fois dans sa pièce, Eve Ensler fait tomber les masques. Si bien qu’à la fin, ce terme ne choque plus. D’ailleurs à la sortie, les spectateurs sont changés : un sujet brûlant qui rend les femmes un peu plus fières et les hommes un peu plus sensibles. Alors, une question se pose : que sont donc ces monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ?
Les Monologues du vagin, ce sont d’abord trois femmes qui, tour à tour, dans une poursuite de lumière, prêtent leur corps et leur voix à d’autres femmes de tous âges, nationalités et confessions religieuses. Des premières menstruations aux séances tant redoutées chez le gynéco, elles se livrent sans détour. Fantasmes, craintes et frustrations les plus intimes sont portés sur scène avec justesse, pour une célébration touchante et drôle de la sexualité féminine. Mais la féministe américaine Eve Ensler ne cherche pas seulement à faire rire. Sous la légèreté du texte se cache un sérieux saisissant. Parler du vagin, c’est d’abord appréhender l’anatomie et les plaisirs féminins. Mais c’est également aborder les questions du viol et de l’excision. Des sujets graves qui restituent à la gent féminine une part de leur féminité souillée.
Dans un délicieux mélange de sérieux et de drôlerie, la pièce invite à une approche subtile et attendrissante de la jouissance d’être femme, amante et mère. Portée au théâtre Michel jusqu’au 4 janvier 2009 avec une distribution inédite : Claire Nadeau, Emmanuelle Boidron et Micheline Dax. Trois générations de femmes qui incarnent l’universalité du propos. Trente ans après la révolution de sexuelle, elles parlent librement mais sans obscénité de cette part d’elles-mêmes qui constitue leur essence. Liberté de ton, finesse et regards complices : les comédiennes usent brillamment de leur personnalité artistique. Un clin d’œil tout particulier à Micheline Dax qui, à 84 ans, offre un jeu d’une tendresse infinie et dans la bouche de qui le mot « vagin » résonne comme une caresse. Un spectacle démystifiant pour un hymne à la femme des plus symboliques.
Théâtre Michel, avec Micheline Dax, Claire Nadeau et Emmanuelle Boidron
Cette distribution jusqu'au 9/01/09
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