Qu’est-ce que c’est ?
samedi 13 mars 2010
Qee: Médecine traditionnelle chinoise
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Et si vous faisiez de votre corps un véritable allié ?
Parce que les facteurs émotionnels et environnementaux influent sur notre état de santé, la médecine traditionnelle chinoise envisage le corps humain avec le mouvement de la nature.
Un système qui, bien loin de nos conceptions occidentales, est régi par un échange d’énergies entre les éléments. Sous la conduite de théories ancestrales et de techniques personnalisées, elle est un outil pour mieux se connaître et atteindre l’harmonie.
Les consultations de Médecine Traditionnelle Chinoise sont dispensées par Purevjav Mendsaikhan (tout le monde l’appelle Pujee !) diplômée de la Faculté de Médecine de Shanghai.
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mercredi 3 mars 2010
Musique: Carmen Maria Vega
L’histoire aurait pu être le livret d’un opéra de Bizet. Max, c’est l’homme à la guitare qui écrit des airs inspirés pour la belle Carmen. Sur les rythmes effrénés de son compositeur, la chanteuse tape du talon. Insolente, outragée, elle dégueule un vocabulaire provocateur sur un ton de charretier. Cette Carmen là joue la tourmente. Un mélodrame d’un nouveau genre, chanté Docs Martens aux pieds.
Tour à tour mythomane, alcoolo, dévastée par les médocs ou âme en peine, elle promène sa mauvaise conduite sur des textes acerbes et impudiques. La chanson est un rôle qui lui sied bien et pour cause : du haut de ses 7 ans, "Carmenita" faisait déjà la pantomime dans les cours de théâtre. Adolescente elle voulait devenir comédienne. Jusqu’à ce qu’un échec au concours d’art dramatique la conduise tout droit au fond d’un vieux rade lyonnais. Sur le chemin elle rencontre Max Lavegie, mi poète-mi musicien, futur partenaire de cordes avec qui la jeune femme écorchera les standards de jazz des cafés-concerts.
Mais un caractère bien trempé ne se contente pas de vieilles reprises. Max écrit alors La Menteuse, un texte dévastateur dont Carmen s’empare avec sensibilité. Et le public en redemande. Dans l’urgence, l'artiste sue sang et eau pour construire un répertoire écumé dans la France entière – une tournée de 200 dates et des tremplins comme Le Fair ou Les Chantiers des Francos. Sur scène, la chanteuse revêt un à un les différents personnages que Max a composé pour elle. Un duo délirant qui ne tarde pas à s’encanailler d’un contrebassiste, Alain Arnaudet, et d’un batteur, Toma Milteau, nouvelle recrue de 2009. Très vite, le groupe signe un contrat chez AZ et un premier opus voit le jour, enregistré sous la griffe de Vincent Carpentier, Fred Jaillard et Xavier Bussy, la fine équipe de "Comme un manouche sans guitare" de Thomas Dutronc.
Bercé par l'univers Sanseverino, l’album éponyme déverse ses histoires rudes, cinglantes mais toujours drôles, dans les bacs de l’automne 2009. Avec une verve vindicative et cruelle, d’inspiration punk et jazz manouche… Qui a dit que l’amour était enfant de bohême?
Publié sur Allomusic.com
Musique: Nancy Ajram
"Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"… Celui d’un âge d’or version Jacques Martin et ses incontournables concours de chant. Celui enfin des dimanches après-midi chez mémé, bercés par des voix juvéniles qui s’égosillent sur des reprises de Sardou ou Kate Bush (oui, c’est dur…).
A une exception près : nous sommes au Liban, en 1991 – j’ai bien parlé d’âge d’or ! Les fidèles téléspectateurs s’enthousiasment alors pour la lauréate du prix Unicef Children’singing sur LBC TV. Son nom, Nancy Ajram, fait exploser les palmarès. Pendant quatre ans, elle rafle tous les concours qu'organise la télévision libanaise. Fier d’un tel succès, son papa lui offre les meilleurs professeurs de la place de Beyrouth. Pour une heureuse concrétisation en 1995, sur le plateau de l’émission Najoum Al-Mostakal (Etoiles du futur).
Terminés les concours de jeunesse : avec son premier album, "Muhtaghalak", produit par son père, Nancy entre dans la cour des grands. Nouveau parcours, nouvelle médiatisation, sur les chaines de clips cette fois. Son tube reste au top 1 pendant trois semaines et met la puce à l’oreille du Syndicat des artistes professionnels libanais. En coulisses comme sur les écrans, elle gagne la confiance de ses compatriotes, s’affirme et finit par imposer un nouveau style, mélange de pop et de musique traditionnelle. En 2003, son album "Ya Salam" marque le début d’une collaboration avec le producteur Gigi Lamaraet la célèbre réalisatrice Nadine Labaki qui dirige les tournages de ses clips.
Ainsi Nancy devient l'artiste la plus médiatisée du Moyen Orient. Elle est élue meilleure chanteuse arabe par le magazine Zakrat Al-Khajil en 2003 et 2004 et l’une des chanteuses les plus influentes du monde arabe par Newsweek en 2005. Après les écrans et les papiers glacés, elle est placardée au format publicitaire pour Coca-Cola, les bijoux Damas ou Sony Ericson, dont elle devient l’égérie.
Car en plus d’être talentueuse, la jeune femme est remarquablement belle. Et l’atout fait polémique : en misant sur la danse et la séduction, Nancy Ajram revendique l’usage du langage corporel. Cette vision, plébiscitée par un public avide d’un renversement des normes conservatrices et applaudie en tournée internationale, a suscité de vives réactions lors d’un concert au Koweït. Nancy s’est vu imposer une robe noire tombant jusqu’aux chevilles. De quoi renforcer une popularité déjà bien établie. Et ça, les médias l’ont bien compris !
Publié sur Allomusic.com
Musique: Jena Lee
En achetant un simple magnétophone et un logiciel de chansons, les parents de Sylvia Garcia n’imaginaient pas que le petit matériel ferait de leur fille une future chanteuse. D’ailleurs, avaient-ils réellement pensé qu’un jour, cette enfant de neuf mois adoptée au Chili, serait une jeune auteure, compositrice et interprète ?
Sans doute pas. Pour eux, la musique est d’abord une passion. Communicative. Très tôt, l'adolescente apprend à jouer des cordes vocales. Déterminée et imaginative, elle enregistre ses mélodies, reproduisant avec sa seule voix le son de multiples instruments. Ainsi émerge Banalités, un de ses morceaux de jeunesse qui attire l’attention de l’éditeur Vital Song.
Tout va trop vite pour les parents de Jena, qui gardent les pieds sur terre et reprennent un air connu : « Passe ton bac d’abord ! ». L'ado précoce obtempère. C'est donc en 2005 - et son diplôme en poche - que la chanteuse quitte sa petite ville d'Oloron Sainte-Marie pour la capitale.
Si Jena a le profil Popstars, c'est en passant par les coulisses de l'émission qu'elle marque ses premiers points. En effet en 2007, la production l'invite à participer à la création de l’album de Sheryfa Luna. Pour la jeune lauréate, elle compose cinq titres dont Quelque part et Comme avant, un duo avec Mathieu Edward.
Recherchée pour sa plume, Jena a pourtant un style bien à elle qu’elle compte explorer avec sa propre voix. C’est ainsi qu’en remportant l’Oxford Music Tour, elle réalise son premier concert à La Boule Noire. Confortée dans l’espoir d’une carrière solo, la chanteuse se présente au concours Urban Music Nation. Et c’est un nouveau succès. Du haut de la plus haute marche, elle signe un contrat chez Mercury/Universal. Son premier album, "Vous remercier" (2009) est accompagné de clips conçus sous la griffe du dessinateur chinois Benjamin. La jeune femme y est représentée dans un univers manga, signe annonciateur de son originalité. En image comme dans ses textes, Jena Lee est envahie d’une émotion navigant entre optimisme et nihilisme, une sorte d’espoir sombre propre à sa personnalité. Bercée par les airs de Justin Timberlake, Timbaland ou Linkin Park, elle invente le style « Emo r’n’b », une nouvelle verve musicale qui se chante avec le cœur.
Publié sur Allomusic.com
Musique: Akon
Quel serait le destin d’un enfant sénégalais, immigré aux Etats-Unis à l’âge de 7 ans, bad boy et voleur de voitures ? Compliqué, cela ne fait aucun doute. Imaginez maintenant que ce même enfant soit le fils de Mor Thiam, initié aux percussions dès l’enfance, féru de hip hop et de culture urbaine ?
L’histoire d’Aliaine Badara Thiam est surprenante, révoltante ou admirable. Elle est surtout la preuve que le déterminisme n’est pas une science exacte, et qu'il est toujours possible de croire en sa bonne étoile.
Côté pile, il y a la musique. Akon fait ses premiers pas au sein du collectifRefugees Allstar de Wyclef Jean et participe à l’album "The Score" des Fugees. Côté face, ce sera la prison. Une expérience curieusement salutaire : c’est sous les verrous que l’artiste compose ses premiers morceaux. Moments de réflexion et d’introspection : dès sa sortie, il se lance en solo. En un rien de temps, ses compositions déboulent sur le bureau de SRC/Universal et l’album "Trouble" (2004) voit le jour. Akon impose son style – mélange de hip hop, de groove et de soul – ainsi que ses coups durs, thème repris dans la plupart de ses textes. Avec "Konvict" (détenu) pour leitmotiv, le chanteur annonce la couleur d’un nouveau phénomène musical.
En seulement quatre ans et trois albums ("Konvicted" en 2006 et "Freedom" en 2008), il se révèle auteur, compositeur, interprète, producteur ET homme d’affaires !
Business, business… L’empire Akon se répand comme une coulée de lave. Grâce à son label Konvict Music, il collabore entre autres avec Snoop Dogg, Whitney Houston, Alicia Keys, Michaël Jackson – pour sa dernière apparition en 2008 – et se complaît dans le rôle du révélateur de jeunes talents. Outre-Atlantique, Akon est un musicien engagé et fidèle à ses origines. En créant son propre label Akon Live Afrik, il apporte à la scène sénégalaise de nouveaux moyens de diffusion. Il ouvre également Konfidence Foundation, une fondation pour enfants défavorisés d’Afrique. Pas de jaloux, les riches ont aussi leur part du gâteau: avec la création en 2007 de sa propre ligne de vêtements – Konvict Clothing – et d’une gamme de diamants, le chanteur élargit son champ d'action. Ne manque plus que le cinéma et le tour est joué! Après quelques apparitions sur le petit écran, il se lance dans la production de projets cinématographiques.
Une réhabilitation exemplaire, qui permet d'espérer que la prison peut mener à tout à condition d'en sortir.
Publié sur Allomusic.com
Quentin Mosimann
On n'imagine pas le pouvoir des peluches musicales. Du bout de la cordelette, les petites berceuses délivrent leur univers électrique. C'est la musique des marchands de rêves. Et Quentin Mosimann l'a bien compris. Très tôt, la musique lui est une seconde nature. A quatre ans, l'enfant réclame une batterie. A sept, ses parents lui offre un synthé. Alors évidemment, lorsque, à l’adolescence, il reçoit une magnifique sono flambant neuve, c’est tout un monde qui s’ouvre à lui. Dès le collège, il s’amuse à animer les soirées de Bogève, son village de Haute-Savoie... Avant de passer aux choses sérieuses.
Tout commence avec le Concours européen de la chanson française, à La Léchère en Savoie. Une première victoire l’incite à poursuivre l’aventure dans la ville de Valmorel, avec un jury professionnel cette fois. Et c’est un double succès, offrant l’occasion à Quentin d’enregistrer sa première maquette. Aussitôt, François Benheim, auteur-compositeur, est conquis par le talent du jeune novice. Il le prend sous son aile dans un seul but : l’aider à trouver le style musical qui lui convient vraiment.
Le jour, Quentin travaille sa technique. La nuit, il construit sa petite réputation de DJ – sous le nom de John Louly – dans une discothèque de Hyère (Savoie toujours). Jusqu'à ce que la Star Academy vienne lui changer la vie…
Souvenez-vous de cette trépidante finale 2008 opposant Mathieu, archi repêché par ses camarades, à Quentin, l'académicien original. Porté par son univers jazzy et électro, ce dernier est désigné vainqueur. Entre gloire et fortune, le jeune homme peut désormais sortir son premier single, une reprise du tube Cherchez le garçon de Taxi Girl en version swing et électro. L'artiste est une révélation pour les adeptes du dance floor qui se jettent sur son album "Duel" (2008), également composé de reprises des grands titres des années 80.
Copieur oui, imposteur certainement pas ! Quentin reçoit ainsi les honneurs des plus grands. Il chante en duo avec Peter Cincotti à l’Olympia, puis avec Paul Anka au Palais des Congrès de Paris. Surtout, c’est sur le plateau de la Star Ac’, son ancienne école, qu’il reçoit son premier disque d’or. Avec une musique qui repose sur des techniques de studio et des arrangements sophistiqués, ce nouveau geek se pose dans la droite ligne d’un David Guetta ou un Tocadisco. Alors, pour entrer dans la cour des grands, Quentin se lance enfin dans la composition de son premier album perso, "Exhibition" (2010). L’opus, victime du syndrome générationnel des amours sans lendemain, de la quête du prince charmant ou du besoin d’indépendance, trouve son public. Et dans le rôle du marchand de rêves, Quentin entend bien faire carrière!
Publié sur Allomusic.com